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Cyber City, la ville réinventée

La cyber ville d’Ebene est une banlieue se situe à 15 kilomètres au sud de la capitale, Port Louis à l’Ile Maurice. La construction a commencé en novembre 2001, la banlieue étant promue comme un nouveau centre informatique pour l’île Maurice et comme lien entre les marchés africain et asiatique. De ce fait, elle est également appelée Ebene Cybercity ou Cyber City.

De la « CyberTour 1 » en 2005 au « Quartier de la Défense » à Ebène, la Cyber city de l’Ile Maurice est un exemple d’innovation pour le continent Africain. En 2001 que le gouvernement mauricien annonce une stratégie visant à diversifier les ressources économiques de l’île. Il s’agit de créer à l’époque une ‘’Cyber Cité’’ à Ebène sur une zone de 64 hectares, un cyber village qui abritera les businessmen. La concrétisation opérationnelle débute en 2005 avec la « City Tower », édifice de 40 000m2 offrant un nouvel espace aux entreprises des TIC, équipé de fibres optiques, raccordé au câble SAFE et disposant d’un accès satellite. Ebène devient la première technopole de l’île avec le boom de l’innovation des TIC et du BPO. Géré par le Business Parks of Mauritius Ltd (BPML), la Cybercity comprend aujourd’hui un centre d’affaires, un centre commercial et des activités récréatives, un centre de formation et d’éducation, des hôtels d’affaires, un pôle administratif, un « Cybercity-village » à destination des cadres et personnels techniques des entreprises.

La Cybertour d’Ébène (aussi appelée depuis 2019 Tour Shri Atal Bihari Vajpayee en l’honneur de l’ancien Premier ministre indien) est une tour construite en 2003 sur l’île Maurice à 15 kilomètres au sud de la capitale, Port-Louis. C’est un bâtiment de douze étages, 72 mètres de haut, équipé de fibres optiques raccordé au câble SAFE et disposant d’un accès satellite.

Résultat symbolique d’une politique visant à faire du pays une île intelligente, dans le sens numérique du terme, elle cherche à positionner l’économie nationale sur le marché des technologies de l’information et de la communication.

Son architecture se veut high-tech avec l’utilisation de plaques en aluminium tout autour de sa façade en baies vitrées. Elle a été conçue pour permettre aux entreprises de travailler 24 heures sur 24 avec une connexion Internet à très haut débit tout en minimisant les risques d’interruption de service. Elle a été pensée et construite par des entreprises indiennes en un an, livrée le 2 juillet 2004 et officiellement inaugurée par le premier ministre indien Manmohan Singh le 1er avril 2005. Elle reflète l’expertise et le savoir-faire des Indiens dans le domaine des nouvelles technologies et est un signe visible du lien fort qui existe entre ces deux pays. La tour n’est qu’une pièce faisant partie d’un plan en plusieurs phases, visant à faire de Maurice le leader régional des TIC.

L’avantage concurrentiel de Maurice étant d’être un pays relativement sûr dans un monde de plus en plus incertain, de nombreuses entreprises telles que Microsoft, Hewlett-Packard et Infosys ont exprimé leur intérêt à s’installer dans le cyber parc d’Ebène notamment en vue d’y stocker des données cruciales. Mais la tour elle-même est occupée par de fameux centres d’appels et des SSII, sociétés de services informatiques.

Synonyme d’innovation pour l’île Maurice, la Cybercity connait aujourd’hui une évolution hors normes. Aujourd’hui les quelques 40 bâti¬ments de la Cybercité abritent en¬viron plus de 200 sociétés qui emploient plus de 20 000 salariés tant dans le secteur informatique que la haute finance, la comptabilité et les technologies nouvelles. De nombreuses sociétés internationales sont implantées à la Cybercity comme Orange qui a décidé d’implanter l’un de ses 5 centres de service au monde à l’île Maurice. La Cybercité est aussi un centre financier, bourse d’échanges des matières premières (Or, Argent, Pétrole brut), des institutions académiques telles que l’Amity Global Business School et le Centre d’Études Supérieures de la MCCI (Mauritius Chamber of Commerce and Industry). Suivant la tendance, certains ministères et commissions ont décidé plus récemment également de s’y délocaliser.

Texte Anakaopress
Photos Pierre Marchal

Pierre Marchal

Après avoir exercé onze ans comme journaliste au Quotidien de la Réunion, fondateur de l’agence photographique MozaikImages regroupant 95 auteurs dans l’océan Indien mais aussi au Japon et en Australie, Pierre Marchal a opté en 2005 pour une activité free-lance lui permettant de se consacrer à son sujet de prédilection : l’être humain. Anakaopress est née. Aujourd’hui à la tête du magazine de sport Gadiamb et de Paradise Island, Grenadine est un nouveau challenge. Tél : 0692 65 79 95 Mail ; marchal@anakaopress.com

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