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Eric Chavoix architecte

Créateur d’émotions

Eric Chavoix, architecte de renommée internationale n’est pas un simple bâtisseur. C’est un artiste aux milles talents qui projette votre être, fantasme vos rêves et sème le Bonheur.

Teck-Tech : Eric Chavoix, à 50 ans, on a l’impression que vous avez eu plusieurs vies ? Quel est votre parcours ?

Eric Chavoix : Né d’un père français architecte et d’une mère mauricienne, j’ai été sensibilisé très jeune à la créativité et aux inspirations exotiques. Je suis diplômé de l’Ecole Spéciale d’Architecture, une institution parisienne à portées internationales, établissement qui prône transversalité, innovation et originalité. Je consacre mon projet de fin d’étude à la construction d’un hôpital d’enfants sur l’île Maurice.

Je suis un humanitaire dans l’âme, très enclin à semer le bien. Cette première me vaut de recevoir le prix “Tour Eiffel” et d’être finaliste du concours du meilleur diplôme européen. J’intègre alors la fondation Cartier pour l’art contemporain, plus exactement l’atelier parisien de Jean Nouvel. J’apprends, je me nourris de multiculturel et de diversité. J’ai soif de nouvelles expériences, je me cherche, je lance 2 nouveaux magazines, je vais même prendre la direction d’une unité célèbre depuis 30 ans dans l’univers des jeux. Une société qui fait reposer l’apprentissage sur l’amusement, la convivialité et le plaisir par un concept de questions-réponses. Je n’ai jamais vraiment cherché de travail. Tout s’aligne naturellement au hasard des rencontres. J’ai même été serveur dans un restaurant de renom du 6ème arrondissement.

Incroyable coïncidence, son chef étoilé Guy S. me confie en 1997 mon premier projet solo : sa villa privée au nord de l’état de New-York. Je voyage beaucoup. Accompagné de tennismen connus je fais le tour du monde pour des œuvres caritatives. Marie P. championne de cette discipline devient même ma meilleure amie. Je loge à Central Park puis à Soho. Je roule en cherokee. Je vis des précipices et des spirales. Un jour busboy au Biboquet, le célèbre restaurant réservé à la jet set new-yorkaise, Je côtoie de nombreuses célébrités, le lendemain je multiplie les contributions architecturales pour exercer mes talents. A l’aulne de l’incroyable réseau constitué une carrière prometteuse point à l’horizon. Au détour d’un aller-retour à Montréal, une étrange rencontre, -de celles qui bouleversent une destinée-, m’invite à la profondeur de mes aspirations : je décide de cesser cette course effrénée pour un retour aux sources et à l’authenticité. Je rejoins donc Maurice en 1998. Ma vocation est là, je veux épanouir le développement architectural de l’île. J’y ouvre mon propre studio à Vacoas : No Coffee Architects.

J’aime rendre ému et heureux ceux pour qui je créé

Comment devient-on l’artiste international que vous êtes aujourd’hui ?
Mon agence est polyglotte, ne compte pas moins de 11 nationalités, on y parle 7 langues, c’est une unité sans frontière où se mêlent toutes les expressions artistiques de notre monde. Je l’ai voulue composée d’âmes philanthropes. Toutes ces sensibilités conçoivent et pensent dans une dynamique de partage, pratiquent l’improvisation avec une posture prônant l’audace de la ré-inventivité. Elles accompagnent de nombreux projets en local certes mais également en Afrique du Sud, globalement dans l’océan Indien, en Europe et aux Etats Unis. Leurs quêtes d’équilibre architectural, cette propension à l’empathie, cette appétence pour une alchimie entre le contemporain et le vernaculaire sont autant de critères qui font le commun des personnes dont je m’entoure professionnellement. Ma renommée internationale n’a d’égal que la signature et l’identité qui pourraient me caractériser : j’aime l’élégance sophistiquée, la précision, les lignes épurées et minimales. Je cherche l’inspiration dans la culture et l’artisanat des lieux où j’officie. J’utilise toutes les palettes de textures et de matériaux nobles, naturels et raffinés.

J’agis comme un chef d’orchestre à la recherche d’une harmonie dans l’assemblage de toutes ces composantes en quête continue d’une exigence esthétique. Un architecte est une éponge qui se nourrit de ce que va dégager son client dans une approche participative. L’essentiel réside en l’atmosphère qui s’émane de sa création. Que ce soit un 5 étoiles à St Tropez, un Spa à Londres ou un duplex à New York, ce que je projette doit ressembler à ses occupants. Je suis un smart architect, j’adapte ma créativité à la spécificité de mon client. Depuis sa création, le studio poursuit son ouverture au monde, challengeant des projets toujours plus privilégiés. Parmi eux, Socota Phoénicia, élu en 2012, par la communauté mondiale d’architectes, comme l’un des 30 meilleurs projets architecturaux au monde, lors du 11ème “WA award”.

Quelle est votre actualité ?
Je m’accomplis dans la sérénité, projette des harmonies subtiles et pures, je vis de rencontres, d’écoutes et d’échanges inspirants. Président de l’association Warmheart de 2010 à fin 2012, je continue de me consacrer à de nombreuses œuvres humanitaires, éducatives, religieuses et de santé, la lutte contre le diabète en particulier. J’aspire à bien faire mon métier, être là où je dois être, ne pas paraitre mais rester vrai, ne pas vivre dans le regret mais humblement poursuivre mes rêves…rendre l’autre Heureux…

Interview: Nadine Gracy
Photos: Pierre Marchal

Pierre Marchal

Après avoir exercé onze ans comme journaliste au Quotidien de la Réunion, fondateur de l’agence photographique MozaikImages regroupant 95 auteurs dans l’océan Indien mais aussi au Japon et en Australie, Pierre Marchal a opté en 2005 pour une activité free-lance lui permettant de se consacrer à son sujet de prédilection : l’être humain. Anakaopress est née. Aujourd’hui à la tête du magazine de sport Gadiamb et de Paradise Island, Grenadine est un nouveau challenge. Tél : 0692 65 79 95 Mail ; marchal@anakaopress.com

TagsArt

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